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Henri Abbadie, de parents français, est né à Portbou (province de Gérone, Espagne) le 20 avril 1885. Il est décédé le 19 mars 1943 à Marseille (France). Il était militant pour le Parti socialiste SFIO puis le PSOP et l’un des organisateurs du mouvement «Combat» à Perpignan (France).

Son père de Trouley-Labarthe (Hautes-Pyrénées) était un employé de la Compagnie du Midi. Il a travaillé à un poste à la gare internationale de Cerbère. Il se marie le 26 mars 1884 avec Concepción, Thérèse Artau à Cerbère, alors section de la commune de Banyuls-sur-Mer.

Comme de nombreux cheminots de Cerbère, il a été muté au travail et réside dans la ville voisine de PortBou, de l’autre côté de la frontière.

Henri Abbadie a étudié au lycée en 1903, axé sur la philosophie et les mathématiques. Il a travaillé dans les collèges de Narbonne en 1906. Il a fait son service militaire dans l’infanterie à Bourges et, en 1909, a épousé Sibine Conception Thérèse Artau. Le couple a eu deux enfants. En août 1914, il passe 41 mois au front dans l’artillerie de l’armée d’Orient entre 1916 et 1917.

En 1936, il milite sur la gauche révolutionnaire et participe aux activités du comité du «barreau continental» depuis le début de la guerre civile espagnole. Il était présent à la réunion de ce comité lorsque Maurice Jaquier, délégué national du Front populaire, s’est rendu à Perpignan pour organiser des actions de solidarité avec l’Espagne républicaine. Il a participé aux différentes actions du comité de Perpignan.

Entre 1935 et 1940, il est conseiller municipal de Perpignan et l’un des organisateurs du mouvement de résistance au combat.

Le 14 juillet 1942, une manifestation unitaire des mouvements de résistance a eu lieu. Peu de temps après, il est arrêté et envoyé à Nexon (Haute-Vienne), d’où il est transféré au camp de Gurs dans les Basses-Pyrénées. Il est décédé peu de temps après.

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