Prévention de la contrebande du tabac. Ainsi on a intitulé les journées qui ont lieu en Seville cette semaine, organisées par le Conseil Géneral du Pouvoir Judiciaire en colaboration avec l’Union des Associations de Buralistes d’Espagne. Un événement dont les professionnels du secteur ont alerté de l’accroissement de la consommation du tabac illegal dans notre pays.
Le tabac illegal est devenu un problème pour les buralistes. On calcule qu’un 10.6% du tabac qu’on fume en Espagne, c’est illegal. Depuis que la crise a commencé, les cigarettes de ce type ont circulé, surtout par l’Andalouise et l’Estrémadure où les fumeurs peuvent accéder à eux, en achetant aux bars, magasins o points de vente itinérants ou sur l’Internet.
Justement, parce que c’est très facile accéder à eux, les cigarettes illegals provoquent que l’État arrête de percevoir environ 900 millions d’euros chaque année.
Bien qu’il y a plus raisons qui expliquent le boom de ce type du tabac. L’haute taux du chômage et la perte du poivoir d’achat que la crise de 2007 a apporté ont promu beaucoup de fumeurs à acheter ces cigarettes, plus moins chèrs que les légals. Par ailleurs, en évitant payer des impôts, vendre ce tabac, c’est plus rentable.
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